Paradis Latin

Julien Martineau

 Que vive et revive la Mandoline

 Un festival de mandoline se déroule à Lunel  dans le Gard) chaque année depuis 2004. Quelle meilleure raison de se pencher sur le passé de cet instrument pour lequel le répertoire demeure surtout d’accompagnement du chanteur de sérénade et autre jolie pièce d’agrément et de rêve.

La mandoline fut napolitaine, vénitienne car Vivaldi parmi tous ces merveilleux Concerti pour instruments solistes, en écrivit deux  pour une et deux mandolines. Elle fut aussi  milanaise, puis gènoise. Elle apparaît  dès le début du 17e siècle comme en témoignent partitions et peintures, sans compter que d’autres autres instruments à cordes du même type lui doivent d’exister comme ses enfants ou ses cousines.

Julien Martineau élève du lycée Condorcet à Paris, se destinait à des études scientifiques. La musique et la mandoline lui ont inspiré d’autres voies à parcourir. Il invente de nouvelles cordes et données avec Savarez, entre au CNSM  de Paris après avoir fréquenté Rueil Malmaison et Argenteuil.  

Il joue à l’Opéra de Paris, dès ses 16 ans, et à 19 remporte le fameux concours de Varazze en Italie. En 2002 il a obtenu un DEA de musicologie à paris Sorbonne.

Cet accompagnateur de chanteurs tels le grand T.Hampson et de pianiste comme Bertrand Chamayou réalise à présent pour Mirare un disque de chevet et de douce rêverie.

Tout comme nombre de mélomanes et instrumentistes aimant la musique pour elle même et de tout cœur, il fréquente les partitions de musiques de film. Le voici donc en pleine “revisite“ de tube et de chant ou passage symphoniques très connus. Et nous terminons par une composition de Jean François Zygel, celui qui nous donne de si précieuses leçon de musique à la télévision.

Il est accompagné de Éric Rranceries guitare, Yann Dubost double Basse, Mary RandiesViolon Domingo Mujica à la viole.

Vous écouterez la célèbre Czardas de Monti en ouverture, les Danses roumaines de Bela Bartók, deux suites de Raphaele Calace 1863-1934 et de son collègue mandoliniste également  Carlo Munier 1859-1911  nous entendrons le Capriccio espagnol, la rhapsodie napolitaine et Mazurka, Tarentela et Bolero.Astor Piazzola comme invité de plaisir avec Tangos dont cinq des plus Célèbes. J’ai déjà cité notre ami Jean François Zygel avec son Lune-Faucon et il nous reste un dernier invité et non des moindres, Nino Rota, l’ami sans pareil des de Fellini entre autres cinéastes, avec sa suite Goodfather.

Voici pour vous détendre, écouter en voiture et vous régaler de fantaisie.

Un disque Mirare

Amalthée

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Hélène Cadouin
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