Une journée d'été près de Nice
L'amitié d'un goéland pour un chat. La curiosité d'une petite fille qui entend leur langage et veut savoir comment se nouent leur affinité avec les "deux pattes"
Tout peut sembler serein, lisse et vague dans ce paysage de soleil et de vacances, mais le voyage qui s'annonce est plus mélancolique qu'il n'y paraît.
Extrait du texte
le Chat le regarde fixement comme captivé
Le goéland :
- peu à peu tu pourrais aller et venir comme avant; tu attraperais des souris, et tu les mangerais tendres, savoureuses et comme assaisonnées de toutes les herbes de la garrigue qu'elles frôlent. Et même de petits lapins juste de la taille qu'il faut, et je pécherai des poissons pour nous deux. Nous partagerons.
Chérubin :
- Comment aller au loin ?
Le goéland :
- Nous volerons au port, non loin d'ici. Au soir en guignant un bateau de croisière en partance dont nous profiterons; nous les oiseaux, accostés à la balustrade, toi caché dans les cordages après que nous t'y ayons déposé.
Au matin, il est aisé en peu de coups d'ailes, de rejoindre notre falaise et ses coins d'ombre douce
Prix de la Nouvelle au Centre International des Arts et Lettres
Prix Andersen : Jeux Floraux Aquitains
Prix Marguerite d'Angoulème : Jeux Floraux Aquitains
"Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l'homme libre.
Si l'homme tourne décidément à l'automate, s'il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d'un écran, ce termite finira par ne plus lire. Toutes sortes de machine y suppléeront.
Il se laissera manier l'esprit par un système de visions parlantes; la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l'effort et l'attention morte de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l'imagination particulière; tout y sera, moins l'esprit.
Cette Loi est celle du troupeau."
André Suarès 1920
Hélène Cadouin
dite "AMALTHÉE"
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