Les sept dernières sonates
d ’ Alessandro Scarlatti 1660-1725
Par Hugo Reyne et Le Musiciens du Soleil
En miroir avec les dernières Paroles du Christ en Croix

Hugo Reyne possède le don de renouvellement et de présence effective le plus remarquable. Flûtiste, Hautboïste et chef d’orchestre.
Il a obtenu le premier prix de Musique de Chambre au Concours de Bruges à 23 ans, avant de participer aux réalisations des chefs d’orchestre d’audience baroque les plus réputés.

 

Revenir  vers Chopin

Moins d’une année après son remarquable enregistrement des Balades et Scherzi pour le même Label Mirare, voici 24 Préludes de l’Opus 28 et la Berceuse Opus 57 accompagnés par la Barcarolle Opus 60.

Dédiés à Camille Pleyel (facteur de Piano, Compositeur et fondateur de la salle éponyme à Paris) et au pianiste et professeur virtuose Joseph Christoph Kötzler ou Kessler qui fit les beaux soirs pianistiques de Varsovie alors que Chopin y naissait à la musique et à sa future existence de compositeur et virtuose.

Marianne Crebassa

Seguedilles

 Elle est née à Béziers , mais elle est d’Agde, une jolie station balnéaire où l’eau de mer du rivage est pure.

À l ‘école de musique de sa ville elle apprend le piano puis ensuite se dirige vers l’école de musique de Sète et le Conservatoire de Montpellier.

En 2010 elle apparaît pour la première fois dans l’opera de Bernard Hermann : Les Hauts de Hurlevents[1] au Festival de Montpellier Radio France sous la direction de Alain Altinoglu. L’année suivante sur la même scène elle interprète La Magicienne de Fromental Halévy. Cette même année elle intervient à l’opéra de Paris dans la production de Lulu d’Alban Berg à l’opéra de Paris.

 Elle est alors engagée pour le rôle de Charlotte Kahn au Festival de Salzbourg et obtient une véritable consécration. Pour cette jeune artiste lyrique de 28 ans c’est une immense fierté et un bonheur  à savourer. Elle demeure égale  à sa vision d’une carrière sérieuse au cours de laquelle elle ne commet aucune imprudence et cultive les grandes qualités musicales d’une voix naturellement ample, équilibrée, musicalement  parfaite, gainée souple et  soutenue par un souffle ample .

 

 Opéra d’État “Unter den linden“ Berlin

Un DVD de BelAir classics

 

 

La salle berlinoise “Unter den Linden“ a toujours été un haut lieu de la représentation

d’opéra en Allemagne et en Europe . L’esprit et les caractéristiques nationaux y sont pratiqués sans complexe de supériorité avec le plus de fidélité possible tout en laissant une large part à la modernité , comme au partage avec d’autres origines, dans un climat de travail au service de l’art lyrique dont sont exclus les stigmates du show business et du vedettariat.

J’aime cette ambiance un peu sévère qui n’empêche nullement les talents les plus exceptionnels de se développer et au final de triompher pour offrir à l’amateur attentif une véritable communion avec les œuvres .

Daniel Barenboim , pianiste virtuose et chef d’orchestre d’envergure internationale , salué et admiré pour son engagement artistique incomparable et son humanisme universellement sans équivoque, dirige à Berlin depuis 1992 [1]. Le voici  donnant rendez vous au metteur en scène inspiré de façon très personnelle[2] et auréolé d’un nuage de scandale judicaire , mais  désormais célèbre Dimitri Tcherniakov pour une production de Tristan und Isolde. Représenté à Berlin en 2018 et mis en DVD en 2022. Chanté en langue originale et sous-titré en six langues.

L’œuvre représente dans le parcours du compositeur une étape cruciale . Composé en 1859 ,  pendant et après sa rencontre avec Mathilde Wesendonck [3] , Tristan et Isolde sera représenté à Munich au théâtre de la Cour de Bavière en 1869.  C’est Hans von Bulow qui assure la direction d’orchestre. La partition poétique, dramatique, musicale agrège une la majeure part des avancées wagnériennes dans sa quête continue de “l’art total“ . Fondant la partition musicale apurée et sublimée, les thèmes du drame, l’action, ses interprètes, et  leurs visions  en un jet puissant irrépressible, continu, fluctuant associant l’idée fondamentale dramatique à son évolution vers la catharsis. Dans l’histoire de la musique occidentale, que l’on aime Wagner ou que l’on ne veuille pas le connaître, il y a un avant Tristan et un après.

L’argument tient en quelques phrases. Tristan noble chevalier de Bretagne a combattu  pour le Roi Mark souverain de Cornouailles l’Irlande. Il a tué son défenseur Morold, alors fiancé à Dame Isolde princesse et magicienne guérisseuse. Un morceau de l’ épée de Tristan  étant demeurée dans la tête de Morold, tranchée et expédiée en Irlande à Isolde comme trophée de victoire. La Dame ensuite amenée à soigner Tristan (qui se cache sous le surnom de Tantris ) en conçut une haine mortelle que le Regard échangé entre ces deux êtres éperdus transforme en un flamboyant amour et désir impérieux qui se loge dans l’inconscient des deux, alors que la guérison et le départ de l’un le fait disparaître aux yeux de l’autre.  

Plusieurs années s’écoulent qui rendent veuf le Roi Mark bientôt pressé par les siens de convoler à nouveau…Alors en Tristan sourd l’idée de requérir la Princesse d’Irlande Isolde pour la donner en épouse à Mark. Et il va chercher la Princesse. Qui ne prend pas ce mariage comme un honneur et gage de paix pour son pays, mais comme une insulte.

De sa mère elle tient le secret des filtres de mort et d’amour. La suit dans le voyage sur le bateau que conduit Tristan , Brangaene. Isolde exige que Tristan boive avec elle le filtre de mort qu’elle a préparé. Brangaene échange le filtre. Mais le Regard déjà parle et l’amour rejaillit entre les deux êtres qui iront jusqu’au bout de son accomplissement la mort, la mort des deux dans l’assouvissement de cet impossible et brûlant amour.

La mise en scène de Tcherniakov place cette tragédie, mythe et légende née au temps de la Chevalerie et des récits du Roi Arthur, à l’ époque juste antérieure à la nôtre.

Les décors et le costumes sont contemporains de l’avant- guerre mondiale(1939). Ce qui importe assez peu. Est marquante,  la direction d’acteurs,  fluide et  soutenue qui, leur laissant une liberté concertée avec le Directeur d’orchestre, Daniel Barenboim, assure à  leur jeu, leur prestation vocale et musicale et  les rapports entre eux , une réalité transmissible profondément efficace et heureuse pour la compréhension du drame, qui va et vient admirablement réglé. Surtout  entre les deux principaux protagonistes, les autres acteurs chanteurs étant là souvent  comme “témoins“., bien agissant tout de même.  À la manière d’un flambeau de feu et de glace , Isolde puis Tristan vont être en action avec les autres , mais juste ce qu’il faut…En réalité ils sont sur le devant de la scène et les oreilles comme les regards sont braqués vers ce couple qui retrouve, reprend , brasse et boit en phrases et  mots chantant, le mystère, le filtre,  venu du fond de l’âme et du temps que nous voudrions tous connaître, consciemment ou inconsciemment :l’Acte d’Amour total qui conduit à la béatitude de la Mort.

 Anja Kampe, caractérise son Isolde, donnant le départ de l’action tragique par un engagement magnifiquement chanté et joué d’une voix  angélique et puissante, impeccablement colorée et musicalement parfaite. Sa diction, son phrasé sont d’une instrumentiste vocale. Elle est Isolde ! Elle parvient à incarner la force de caractère de l’Isolde légendaire, princesse irréductible, guerrière vengeresse . Et cependant choisit de se laisser emporter vers l’amour mortel auquel elle aspire et qu’elle désire vivre sans partage, sans hésitation.

 Andreas Shager depuis son Rienzi en 2011 à Meiningen (Allemagne) et son engagement à  Minden en 2012 pour son premier Tristan comme  pour un Siegfried [4] triomphal au festival de Lucerne en 2013[5] , poursuit une carrière wagnérienne d’un caractère  rare. Excellent acteur et vocalement très doué,  il incarne ses personnages avec aisance et naturel, apportant la touche personnelle indispensable à demeurer  fidèle à la partition . Son Tristan ici est absolument exceptionnel. La voix ne bouge pas, toutes les couleurs et les inflexions sont perceptibles et vrillent l’âme de l’auditeur . Sa quinte supérieure est souple et puissante en douceur sans une once de cris. Quelle beauté dans l’expression ! Sa manière de céder à l’invitation d’Isolde, puis son égarement apparent sont d’une lisibilité absolue. La deuxième acte atteint des sommets de force et de délicatesse d’expression, d’abandon prémonitoire et de force inimaginables. Mais c’est surtout le troisième acte qui porte cet artiste au sommet de son génie d’interprète.Chaque seconde est un moment de communion avec lui ! Ce Tristan sublime avançant vers la Mort libératrice !Nous émeut jusqu’au fond du cœur .  À un moment , nous assai spectateurs “nous entendons la lumière“.

Quel bonheur que cela ait pu être filmé.

Le Roi Mark est l’ excellent Stephen Milling dont la taille est impressionnante,  la voix comme le jeu parfaits. Ekaterina Gubanova campe une Brangaene intéressante, musicalement très en place mais manquant de profondeur et de couleur das les notes graves.

Une mention spéciale pour le Kurvenal de  Boaz Daniel qui tant par  le caractère sobre et stylé de son jeu de scène, que par son chant absolument remarquable vocalement et musicalement,  parvient à donner à ce rôle une importance marquante . Il exprime avec justesse tout le dévouement, la complicité affectueuse , l’amitié,  la fidélité des rapports entre lui et Tristan. Vocalement et musicalement cet artiste possède la vitalité et la puissance d’un baryton basse de belle stature à revoir et entendre dans d’autres personnages.

Daniel Barenboïm conduit l’orchestre et les chœurs de la Staatskapelle de Berlin d’une façon magnifique. Ses gestes parfaitement mesurés et ses regards invitent chacun à son rôle, à son jeu à l’accomplissement d’une œuvre magique et sublime. Il est à la fois celui qui déclenche et redonne vie à l’œuvre et à son partage et celui qui comme nous assiste à son déroulement !

Presque quatre heures  de rêve, hors du monde dans l’inconscience et le mystère construit par le magicien qui écrivit sur les esquisses de son œuvre :

Bienheureux .Arraché à la douleur. Libre et pur. Toujours à toi. Les lamentations de Tristan et Isolde, dans le chaste langage d’or des sons, leurs larmes, leurs baisers. Je dépose tout cela tes pieds. Afin qu’ils célèbrent m’a porté si haut !  Richard Wagner .

Amalthée

BelAir Classics

Tristan und Isolde de R.Wagner en DVD

 

 



[1] Il a été nommé pour dix ans à la salle Unter den Linden

[2] Poursuivi par les ayants droit de Francis  Poulenc et de G.Bernanos à propos de la production en 2013 du Dialogue des carmélites .

[3]  épouse du très riche drapier habitant Zurich ayant offert l’hospitalité à Wagner à Zurich

[4] Au pied levé en replacement

[5] Année du bicentenaire de Wagner

Muses éternelles

En disques chez MIRARE  

Kaoli Ono  piano

Cyrielle Ndjiki Soprano

 Voici deux jeunes musiciennes empruntant le chemin des poètes du temps jadis pour affirmer un avenir rayonnant. La pianiste d’origine japonaise Kaoli Ono et la soprano

Cyrielle Ndjiki se mesurant avec bonheur et quelle aisance et talent , à des chants et chansons de langues diverses, tous d’inspiration féminines.

La muse est celle qui dit au poète :

Poète prend ton luth et me donne un baiser

Il en fut ainsi de Fiodor Toutchev,( Les eaux du Printemps) pour S.Rachmaninov, Évariste de Pamy (Chansons madécasses )de Maurice Ravel  .  Maeterlinck ,celui de Pelléas et Mélisande et des Abeilles, pour Ernest Chausson , J.H.Mackay pour Richard Strauss ou Charles Baudelaire  et Théophile Gauthier, dont Henri Duparc  a  mis les vers en musique en son unique opus. Pour  Mathilde Wesendonck étant la poétesse et la muse de Richard Wagner, les lieder qui portent son nom , textes et chants unissent et tiennent au loin dans le mystère des âmes ces deux êtres enflammés à jamais inassouvis.

Abdel Rahman El Bacha

Scherzi et Ballades

 

L’éternité est une qualité du temps et non une quantité du temps.

Le miracle de Chopin est  nous fait croire qu’il a composé   cette musique parce qu’il a deviné ce qui se passe en nous . Au fond de son âme il retrouve notre âme.

El Bacha[1]

 

Abdel Rahman el Bacha fut révélé au public  alors qu’il était un enfant. Premier concert avec orchestre à l’âge de dix ans . Il est élève de Zvart Sarkissian.

Ensuite il choisit la France et la bourse offerte pour son  talent et surtout pour qu’il le perfectionne. Le Conservatoire de Paris l’accueille et  encore  jeune homme, reçoit quatre premiers prix à sa sortie(Piano, contrepoint, harmonie et musique de chambre).

Ce fut  alors le Concours Reine Élisabeth de Belgique et à l’hunanimité  le Premier Prix qui le propulse vers une carrière toute en réussites choisies. Il a été invité partout du Mozarteum de Salzbourg à la Philharmonie de Berlin et surtout au Japon avec le NHK.

Il fut lors des premières éditions de La Folle Journée de Nantes l’un des plus fidèles invités. Je me souviens en particulier de sa participation éblouissante à la Folle Journée Russe et à son interprétation de Rachmaninov.

et  Jean-François Verdier

L’orchestre Victor Hugo

Chants de Zemlinsky. Richard Strauss. Alban Berg.

Ballade musicale 

Un tour en Angleterre

And Love said

Et l’amour dit…

 

Jodie Devos née en Belgique  a poursuivi ses études musicales à Londres chez L.Watson. Elle a porté ces chants ici présentés au cours de ses études  comme en début de carrière. Elle  en a donné des interprétation très tôt en différentes manifestations et concerts.

Ballade pour un discophile

Livre et un cd proposé par Elstir            

La fondation : Des enfants et des arbres est unie à ce projet

 Cette fondation propose de mettre dans la terre des arbres des champs. Elle invite les collégiens à planter des arbres chez les agriculteurs.

 Planter un arbre est aussi important que d’apprendre la musque.

Il faut donc favoriser le retour ,dans l’éducation et l’instruction des enfants d’aujourd’hui à une existence qui fait du savoir dans tous les domaines un privilège abordable par la seule volonté.

 Eva Zaïcik et le Consort

 Un régal de mélomane .

 Voici un enregistrement  propre à nous sortir de la grisaille du moment.

La pureté du style des interprètes, leur fidélité aux œuvres, leur franchise d ‘expression , tout est réussi. Une conception vivante, naturelle et lumineuse  pour ce “défilé“ d’airs où les embûches sont surmontées avec le sourire.

 

À Écouter

Jodie Devos

 

Les coloratures de  Jacques Offenbach

 Elle est virtuose  et ravissante.Elle chante à merveille les “airs“ comiques et les magnifiques mélodies sentimentales et poétiques de ce cher Offenbach .

Elle fut deuxième prix du Concours Reine Élisabeth de Belgique en 2014.Vous pouvez entendre plusieurs de ses concerts sur You Tube, en guise d’entrée en matière.

Et ce disque vous sera indispensable car il est un miroir  révélateur de cette jeune femme au  talent séduisant et attachant. Jodie Devos trace un de ces portraits qui marquent par leur juste mesure  une époque et un moment de bonheur partagé.

Persée de J.B.Lully : Tragédie lyrique : Ouverure à la Française. Prologue à la louange du Roi. Cinq actes.

Rappelons nous que Lully fut le premier Directeur de l’Académie Royale de Musique .Il fut le musicien de Louis XIV. Arrivant de Florence à la Cour  comme violoniste, il demeure le grand personnage de l’art de la danse, du théâtre lyrique et du ballet du Grand Siècle. Depuis que l’opéra du Château de Versailles est restauré, se succède représentation et concert de musique des 17e et 18e siècles principalement sans que les autres musiques en soient exclues.

Soyons  heureux que le cher Hervé Nicquet[1] chef  de grand talent  et de savoir étendu,  doté d’un humour raffiné, quelquefois  abrupt mais  à toute épreuve, enregistre de ces œuvres qui ne sont pas courues.

André Chénier de Giordano

Pour Jonas, Eva Maria et Zeljko…

Le triomphe du DVD

 Un cadeau à vous offrir et à offrir à tout amateur d’opéra et d’histoire.

Elle a vécu Myrtho la jeune tarentine !

Ce vers emblématique  révèle une faible part du poète  martyre André Chénier.

Né en 1762 à Galata, quartier de Constantinople d’une mère grecque et de  Louis de Chénier négociant qui se retire en France en 1765 avec sa famille.

Il étudie à Carcassonne puis au Collège de Navarre à Paris et ensuite à l’École militaire de Strasbourg dont il ne peut sortir Officier par absence de quartier de noblesse.

Il a participé aux achats de votes de Conventionnels au cours du procès de Louis XVI. Il fréquenta de jolies  femmes  intelligentes : Marie de Cosway, Mlle d’Estat, Charlotte Corday pour laquelle il écrivit une Ode. Et Aimée de Coigny sa muse.

Guillotiné le 7 thermidor, deux jours avant la chute de Robespierre,

Unberto Giordano après un début de carrière prometteur se voit contraint à vivre chichement à Milan dans les années “fin de siècle“. Il rencontre alors llica le librettiste qui triomphe avec Puccini et lui demande :

Paradis Latin. Julien Martineau
Paradis Latin. Julien Martineau

Paradis Latin

Julien Martineau

 Que vive et revive la Mandoline

 Un festival de mandoline se déroule à Lunel  dans le Gard) chaque année depuis 2004. Quelle meilleure raison de se pencher sur le passé de cet instrument pour lequel le répertoire demeure surtout d’accompagnement du chanteur de sérénade et autre jolie pièce d’agrément et de rêve.

Brahms pianiste

Belle,  grande,  allure impériale elle semble sortir  d’un bois de bouleau au printemps. Elle remporte en 2007 le Prix reine Élisabeth de Belgique. Récompense  incomparable pour les amateurs de beau piano.

Le trio Wanderer et Johannes Brahms intime

Chez Harmonia Mundi

Le trio Wanderer, Raphaël Pidou Violoncelle, Jean Marc Phillips-Varjabedian, Violon  Vincent Coq Piano,   défie le temps et la célébrité. On ne compte plus leurs succès discographiques. Une intégrale des trios de Ludwig van Beethoven en 2012, deux opus éminents de Tchaïkovsky l’année suivante, un de Arensky  et le souvenir impérissable  de ces Folksong, Haydn, Beethoven, Pleyel  avec le baryton Wolfgang Holzmair  en 2009(Cypres Record).Ils avaient à leur fondation “voyagé“ de Vienne à New York récoltant les prix de Munich aux États Unis…Il faut à trois se trouver un tremplin même si l’on possède  talent et enthousiasme.

 

Chez Brillant classics

Ramanos Mélikian, Tigran Massurian,

Artur Avanesov.

Ce dernier étant  également l’accompagnateur  de ces pièces

Nous les avons entendues dans de belles mélodies russes et autres langues en deux disques diffusés ces dernières années.  Jeunesse lointaine et Tristesse des choses.

2015 nous donnait rendez-vous avec l’Arménie,  terre noble et martyre qui renait de tant de malheur  le cœur généreux séchant tant de larmes et un talent d’une prodigieuse jeunesse sans cesse en effervescence heureuse.

 Sur les chemins de l’excellence et de la liberté

 

À propos de la main gauche et de concertos oubliés.

De Britten et Korngold

Le concerto pour la main gauche de Maurice Ravel est assez connu. Mais on ignore superbement celui de Erich Wolfgang Korngold qui en sa jeunesse était surnommé le Wunderkind.Et plus encore l’œuvre de B.Britten.

Le temps passe  et les amateurs de chant français ont vécu bien des déceptions ces dernières années avec ce répertoire. Nous n’avons pas  perdu  de vue le passé  et le souvenir de NicolaÏ Gedda[1]évoqué en cette fin mai par l’émission Lyrico Spinto dimanche passé,  ni celle consacrée peu de temps avant à Cheryl Studer . Elles  nous donnent  des  regrets. Aussi que des voix neuves, aujourd’hui, se révèlent, nous enchante .Voici Piotr Beczala originaire de Pologne, dans la ligne  de Jean de Reszke[2] .Un chant clair, dénué d’affects,  d’effets de menton, une langue chantée sans accent, un timbre chatoyant, l’ élégance et la sveltesse de la prosodie et l’aigu monté en complète harmonie instrumentale.

La soprano Mariam Sarkissian

En état de grâce Au bonheur de la mélodie française

César Cui et Piotr Tchaïkovski

 Le monde de la mélodie française enregistrée  s’élargit. Mariam Sarkissian  et Artur Avanesov  lui dédient un nouvel enregistrement, un air de fête à cet art souvent laissé souvent à part.[1] Ces mélodies sont de César Cui 1835-1918 né en Lithuanie d’un père français et de P.I.Tchaïkovski.

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Hélène Cadouin
dite "AMALTHÉE"

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