et Jean-François Verdier
L’orchestre Victor Hugo
Chants de Zemlinsky. Richard Strauss. Alban Berg.
Ce siècle avait deux ans. Rome remplaçait Sparte
Déjà Napoléon perçait sous Bonaparte[1]
L’orchestre Victor Hugo est né il y a vingt cinq ans. La phalange de Besançon a pris le nom du poète et romancier, Hugo étant né dans cette ville.
Peter Csaba lui a permis de prendre place parmi les phalange françaises , mais surtout a permis que l’on puisse quel que soit ses possibilités de rencontrer la musique et de l’aimer.
Et puis un jour les musiciens de l’orchestre de Montbéliard les ont rejoints. Depuis son rôle le porte à se produire pour un nombre d’auditeurs et de spectateurs qui inclut
les “ tout petits“ comme les plus distingués et curieux des mélomanes.
Jean François Verdier en assure la direction de façon magistrale.
Pour vous rendre compte de leur magnifique engagement envers tous, visitez le site de l’Orchestre sur internet. Les vidéos et enregistrements accessibles foisonnent de façon éloquentes. DE Pierre et le Loup de Prokofiev à J.S.Bach et Alma Mahler.
Désigné par les anglais comme le premier clarinettiste au monde Jean François Verdier est monté au podium de cet orchestre pour lui ouvrir des voies heureuses vers des horizons très divers. Je ne vous citerai pas l’intégralité des enregistrements réalisés par cette équipe à laquelle il insuffle en permanence des projets novateurs tout public tout en conservant une ligne de répertoire. Vous aurez l’embarras du choix sous les yeux.
Le chef a reçu le Prix Bruno Walter au Concours de Lugano en 2001 et demeure Clarinettiste super soliste de l’Opéra de Paris , il dirige également à l’Opéra de Paris et dans d’autres théâtres français et internationaux.
Le choix des chants et lieder appartient à Sandrine Piau. Très inspirée par la poésie de la “mélancolie fluctuante et floue “ du Romantisme et Post Romantisme allemand . Ce Chant si caractéristique de l’âme en quête d’un chemin inconnu, assoiffée d’irréelle sérénité et d’oubli du temps, de l’espace . Ce sentiment d’être seul et mille à la fois,
à communier avec la Nature et l’Au delà, souvent en équilibre entre tristesse et joie baignée de larmes .
Et dans la couleur de l’expression se glisse un besoin d’oubli de tout…pour quelques instants. Sandrine Piau maîtrise à la perfection la flexibilité de sa ligne vocale et les variations d’un timbre personnel de riche. Elle communique les sauts et miroitements d’expressions poétique des divers poèmes avec finesse et mesure son imaginaire à voguer au delà du Rêve sans s’égarer. Elle connaît “ l’Au delà du chemin de chacun“ et nous la suivons dans son périple animés de la même et sereine ferveur des initiés à ce bonheur foisonnant , malgré quelques nuages qui voilent le soleil.
L’orchestre aux sonorités très raffinées, fleurit avec recherche de qualités de timbres variés , ces chants et lieder en équilibre avec la soliste. L’accompagnement enveloppe la voix souvent de manière câline, mais il sait aussi prendre sa part de virtuosité et de brio instrumental et orchestral.
Sandrine Piau qui avait conquis les amateurs du style baroque par la fraicheur de sa voix et une technique très élaborée, a peu à peu abordé et réussi sans le répertoire classique. Désormais le répertoire romantique lui est ouvert.
CLAIR OBSCUR Sandrine Piau
Un enregistrement que vous pouvez tester sur internet .
Avec le soutien de Radio France / France Musique
Parution chez Alfa Classics
Distribué par OUTHERE
Amalthée