Le bonheur à cinquante ans ?
Le bonheur à partir de cinquante ans ?
Que deviennent ces femmes qui furent belles et entourées, courtisées ou fidèles, et celle qui firent carrière ?
Que le couple ait tenu le "parcours", qu'il ait volé en éclat ou que plus simplement le...
"Chassons toute mélancolie. Les années qui s'annoncent valent l'aune de la découverte. Cet âge se mérite et se déguste parfois avec plus de délectation que les précédents. Et pour avoir cent fois brûlé nos vaisseaux et cent fois retissé nos voiles, soyons à quai pour d'autres partances. Sans regrets inutiles, en augurant de la distance et des pas de l'avenir. Préserver l'essentiel d'une vie, d'une carrière, dont la charge tendue s'est alourdie de jour en jour comme d'un fret à déposer plus tard, peut-être n'importe où !
Comme ce destin parallèle de fille à épouse, et d'épouse à mère dont l'enroulement des tâches nous a échappé. Avons-nous eu le temps de réfléchir à ce qui tomberait en cours de route ? Et comment savoir que ces heures pleines et bruissantes de faits et d'actions indispensables, alourdies de gestes lancinants, d'habitudes ingrates, se perdraient au même rythme que nos heures de printemps, d'espérance et de conquête ?"
Entrons avec Katarina et le clan de Bachfeld, aux frontières orientales de l'Europe. Cette ancienne Yougoslavie qui ne finit plus de se ressouder autour de l'héritage autrichien au nord et méditerranéen au sud.
Oleg, violoniste, un matin de décembre entre dans Sarajevo. La guerre ravage la ville, il recherche sa mère et sa petite sœur. Il rejoint la frontière austro-hongroise, accomplissant, un voyage quasi initiatique, en partie à pied au cœur de l'hiver, jouant à cache-cache avec le froid glacial et les événements qui ébranlent le pays. Il ramène Clarissa à sa grand-mère Katarina.
Mais son rêve d'adolescent sage s'est écroulé avec les ruines de Sarajevo. La force chaleureuse de Katarina lui permet de surmonter cette première épreuve d'homme et d'artiste.
Gabrielle, en divorçant, a perdu la garde de sa fille, Reine, au profit de sa belle-mère Suzanne. Rien n'y fait, ni les gendarmes, ni les huissiers ; Gabrielle fuit ce court et insupportable passé.
De nombreuses années après, au cours d'un mariage elle rencontre une jolie petite fille qui se prénomme Isabelle. Comment à deux générations de distance les liens peuvent-ils se renouer ? Le caractère assoupli par sa réussite professionnelle, Gabrielle, sensible au charme d'Isabelle peut-elle devenir une grand-mère appréciée ou bien son animosité pour Reine pèsera-t-elle à jamais sur elles trois ?
Cécile est journaliste. Sa meilleure amie, Luciana, est une chanteuse d'opéra renommée. Parvenue à la pleine maturité elles décident de passer leurs vacances ensemble et d'écrire la biographie de Luciana. Mais rendues au plateau de la Sarrée, lieu de leur enfance, une lettre attend Luciana. Elle porte le timbre du Liban. Le destin de Luciana bascule.
Pourtant l'événement en bousculant toute sa vie se révèle aussi prometteur que le passé glorieux qui l'a comblée.
Dédicace :
A Gabrielle en souvenir de nos " zamours "
A ma belle Angélina,
A Isabelle, peut être...
À vous toutes,
Cinquante ans ! Chassons toute mélancolie. Les années qui s'annoncent valent l'aune de la découverte. Cet âge se mérite et se déguste parfois avec plus de délectation que les précédents.Et pour avoir cent fois brûlé nos vaisseaux et cent fois retissé nos voiles ; soyons à quai pour d'autres partances. Sans regrets inutiles, en augurant de la distance et des pas de l'avenir.
Préserver l'essentiel d'une vie, d'une carrière, dont la charge tendue, s'est alourdie, de jour en jour, comme d'un fret à déposer plus tard, peut-être n'importe où !
Comme ce destin parallèle de fille, à épouse, et d'épouse à mère dont l'enroulement des tâches nous a échappé. Avons-nous eu le temps de réfléchir à ce qui tomberait en cours de route ? Et comment savoir que ces heures pleines et bruissantes de faits et d'actions indispensables, alourdies de gestes lancinants, d'habitudes ingrates, se perdraient au même rythme que nos heures de printemps, d'espérance et de conquête ? Allons ! Réussite atteinte, bonheur écorné ou intact, il faut dissimuler de vains regrets sous la pudeur d'un sourire ; même si vous devez ne recevoir comme image, que celle du fleuve de la solitude. Vos reflets s'y superposent, n'en déplorez pas les rares sillons qui le tissent, suivez cette mélancolie bienheureuse qui baigne les soirs d'automne.
Le vent n'y souffle que pour fraîchir un jour de soleil déclinant ses ors sans mordre les fruits ! L'onde de l'air est immobile, elle ralentit les gestes pour en prolonger la courbe. Ne serait-ce pas le bonheur ? Cette certitude qui peu à peu vous pénètre et vous persuade que le temps des écarts de folles joies et de noirs désespoirs est révolu ! Ne peut-on de cette douceur désirer l'emprise ? Et, le vivre bien cet automne, l'accomplir la tête solide, la jambe souple et sourire au cœur ! Et même le rire aux lèvres, sans fuir le contact de ces jours qui s'apprêtent à passer, et alors, peut-être demeurer longtemps dans cet automne.
AMALTHÉE
Prix Marguerite d'Angoulème
Jeux floraux aquitains
"Il est possible que le livre soit le dernier refuge de l'homme libre.
Si l'homme tourne décidément à l'automate, s'il lui arrive de ne plus penser que selon les images toutes faites d'un écran, ce termite finira par ne plus lire. Toutes sortes de machine y suppléeront.
Il se laissera manier l'esprit par un système de visions parlantes; la couleur, le rythme, le relief, mille moyens de remplacer l'effort et l'attention morte de combler le vide ou la paresse de la recherche et de l'imagination particulière; tout y sera, moins l'esprit.
Cette Loi est celle du troupeau."
André Suarès 1920
Hélène Cadouin
dite "AMALTHÉE"
Tel. 07 88 21 15 46
Mail. contact@amalthee-ecrivain.info