Par le plus grand des hasards j’ai eu connaissance de ce livre. Et quel bonheur ! Car j’attends la suite avec le cœur battant de curiosité et de plaisir.
J’aimerais même rencontrer l’auteur à laquelle je pense pouvoir donner un visage et une voix tant son roman m’a saisi dans toutes mes attentes.
La couverture invite à la lecture comme rarement il se peut. La jeune orientale peinte par Gottfried Guffins(1823-1901) avec ne fond de scène La bataille des pyramides par le F.L.J.Watteau dit le Watteau de Lille vous donne immédiatement le sentiment de partir en voyage.
Ce tome trois de la saga Vincent, gentilhomme galant semble sorti d’une fresque inépuisable. Et si depuis Buffon : le style c’est l’homme ! Voici une sœur en littérature qui bat bien de ces messieurs.
Arlette Aguillon prend la plume de son héros et l’on en est heureux jusqu’à l’ivresse de lire ce qu’elle nous conte avec autant de verve, d’à propos, de cruauté, de crudité, de sentiments et de vertu.
Les entrelacs avec la grande histoire, celle de la période qui s’écoula de l’Ancien Régime à la Restauration, sont d’une rigueur scientifique, la description des mœurs débridées pour certains et chafouines pour les autres dans cette furieuse époque parvient à un réalisme saisissant de justesse et d’harmonie au regard du destin et des aventures des héros.
Je ne vous conte pas l’histoire, elle se déroule en grande partie au cours de la campagne d’Égypte. La présence , l’installation et l’organisation de l’armée et des savants placés sous l’autorité de Bonaparte encore Général au service du Directoire sert de fond au récit.Le gentilhomme vit le jour aux environs de la belle ville d’Avignon chère à nos cœur.
Et vous ayant mis l’eau et le vin en bouche je vous livre le dernier maillon pour acquérir ce livre :
Édition de l’Archipel.
L’Abeille et le Scarabée
Arlette Aguillon
L’Archipel
À la semaine prochaine
Amalthée
